Les deux mineures, scolarisées à Seynod, dans la périphérie d'Annecy, sont "susceptibles de quitter le territoire national par tous les moyens, et d'utiliser de fausses identités", précise l'appel des gendarmes, diffusé avec le portrait des fugueuses sur le compte Twitter de la gendarmerie nationale.
❗️ #AppelàTémoins suite à la fugue inquiétante en #HauteSavoie de 2 mineures radicalisées #StopDjihadisme #MerciRT pic.twitter.com/VpByxwf6tP
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 5 марта 2016 г.
Selon le parquet d'Annecy, elles auraient été aperçues pour la dernière fois le vendredi 4 mars, quittant le lycée des Carillons de Seynod, où elles sont scolarisées.
"Nous les soupçonnons, d'après leurs déclarations, d'être parties ou de vouloir partir en Syrie. Elles avaient pour projet de prendre un train pour Paris depuis Chambéry", a précisé le parquet d'Annecy, qui dispose pour l'heure de "peu d'éléments" en dehors de déclarations d'amies.
Les gendarmes ont été avisés de cette fugue vendredi, des camarades de classe s'étant inquiétés de l'absence des deux jeunes filles. Ils ont prévenu leur entourage après avoir tenté de les retrouver dans la gare de Chambéry, d'où elles auraient pris la fuite.
L'ensemble des services d'enquête, dont la police aux frontières, a été informé de cette fugue, avec diffusion des portraits des deux lycéennes.
Louisa B., 16 ans, née en 1999 à Annecy, est une adolescente d'1,70 mètre et de corpulence mince. Elle a les yeux et les cheveux noirs, détaille l'appel des gendarmes.
Sa camarade, Abou S., 15 ans, est née en 2000 à Annemasse et mesure 1,76 mètre. Elle a les cheveux châtain clair, les yeux marron, et un appareil dentaire.