"Il y aurait une forme d'indécence à poser le débat autour de ma personne", déclare-t-il après avoir énuméré les défis auxquels le pays est confronté: "la menace terroriste, la crise migratoire, le risque de dislocation de l'Europe".
"Jamais je n'ai fait et je ne ferai de chantage à la démission. Le narcissisme, l'égotisme et les caprices, je laisse cela à d'autres", affirme-t-il, au moment où la mobilisation enfle contre le projet du gouvernement de réforme du code du travail. "Le seul sujet qui me préoccupe, c'est l'efficacité de cette réforme", assure-t-il dans une interview au Journal du Dimanche.
"Mon rapport avec le président de la République est empreint de loyauté personnelle et de respect des institutions", souligne le premier ministre, qui dit éprouver "une forme de gravité" depuis les attentats de 2015.
Manuel Valls au JDD: "Jamais je ne ferai de chantage à la démission" #lol https://t.co/ntDcuYLog7 pic.twitter.com/dymGeczwVp
— Wil (@wil75) 5 марта 2016 г.
Rappelant qu'il est "engagé à gauche" depuis l'âge de 18 ans, il assure qu'il ne changera pas "le cap" qui lui a "été assigné par le président de la République, par l'Assemblée nationale à deux reprises et, d'une certaine manière, par les Français".
Interrogé sur l'éventualité d'une primaire à gauche en vue de la présidentielle de 2017, il répond, cité par l'AFP: "attention! Ce débat sur la primaire, je le suis avec intérêt mais si c'est pour s'en prendre à la légitimité du président et des institutions, alors je ne suis pas d'accord!"
