A la question « Souhaiteriez-vous que le prochain président consulte les Français par référendum afin de vous faire approuver ses grandes réformes? », 81 % des Français répondent par l'affirmative, contre 19 % qui n'y sont pas favorables, informe l'AFP.
Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, a ainsi promis des référendums lors du second tour des élections législatives (18 juin) sur l'internement des fichés « S » « les plus dangereux », la suspension du regroupement familial ou le cumul des mandats.
Si les sondés sont également majoritaires (53 %) à penser que les réformes doivent se faire « rapidement, même si cela doit provoquer de nombreuses grèves et manifestations et un blocage du pays pendant plusieurs semaines », ils sont 73 % à estimer que « les tensions sociales qui existent dans notre pays, et l'état de notre système de gouvernance, empêcheront le futur président de mener à bien ses grands projets de réforme ».
Les sondés se disent en outre, pour 84% d'entre eux, « prêt à soutenir un courant politique réformateur qui dépasserait pour un temps le traditionnel clivage gauche/droite et s'engagerait à mettre en œuvre les réformes économiques, fiscales et sociales dont la France a besoin depuis plus de 20 ans ». 16 % n'y sont pas prêts.
Étude réalisée en ligne du 20 au 22 septembre 2016 auprès de 1.000 personnes majeures selon la méthode des quotas.