«On tourne la page Najat Vallaud-Belkacem et on cloue au pilori le président du Conseil supérieur des programmes», a déclaré Ericka Bareigts, une porte-parole des députés Nouvelle Gauche, lors d'une conférence de presse.
M. Lussault a annoncé mardi sa démission, accusant le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer de «multiplier, sans discussion ni concertation, les annonces souvent unilatérales et idéologiques», comme sur le changement des apprentissages en CP et les rythmes scolaires. Il a aussi affirmé avoir ressenti les «réserves» du ministre à l'égard du CSP dès leur rencontre en août.
Selon Mme Bareigts, «nous avons créé le CSP pour de la transparence, de l'échange, des programmes les plus adaptés aux enfants et aux territoires, et gagner la bataille» contre les inégalités sociales, «personne ne contestant le travail fait et la co-construction», indique l'AFP.
«Faisons une évaluation, corrigeons si nécessaire» plutôt qu'avoir des «postures figées, peut-être idéologiques», a plaidé l'élue de La Réunion, ancienne secrétaire d'État à l'Égalité réelle.