Les caméras sont censées repérer les images et sons considérés comme suspects. Des filtres ont été définis pour, par exemple, détecter une personne au sol, un attroupement, un bruit de verre brisé ou des coups de feu et déclencher alors la caméra.
«A ce moment-là, un écran s'allume devant un opérateur et c'est une intervention humaine qui permet de faire la levée de doute», explique Laurent Rochette.
A terme, ce sont entre 3.000 et 4.000 caméras qui devraient être installées dans les Yvelines, pour un budget de 13 millions d'euros.
Le dispositif est inédit pour un département. «On rentre directement dans le top 10 des plus gros dispositifs de vidéoprotection en France», assure Dominique Legrand, président de l'Association nationale de la vidéoprotection (AN2V). «Un département qui monte un PC central comme celui-là, je n'en connais pas d'autres», dit-il.
Le système de détection de l'anormalité dans l'image et le son est aussi «nouveau» d'après lui.
Une phase pilote doit être lancée en janvier. Sept collèges et deux casernes seront équipés dans un premier temps.