La mobilisation des surveillants de prison ne faiblit pas en France avec plusieurs établissements pénitenciers bloqués dans l'attente d'arbitrages gouvernementaux sur leurs revendications pour de meilleures conditions de sécurité et de travail. Une journaliste de Sputnik s'est rendue à Fleury-Mérogis où une seconde semaine de mobilisation a démarré.
Suite à de nombreuses agressions de surveillants, dont la dernière s'est produite dimanche soir dans la prison de Longuenesse dans le Pas-de-Calais, les syndicats ont appelé à un «blocage total» des 188 établissements à partir de lundi 06h00, un mouvement reconductible «jusqu'à ce que le gouvernement entende les revendications», ont prévenu les responsables de la CGT et de FO.
📸 #SputnikPhotos #FleuryMérogis: seconde semaine de mobilisationhttps://t.co/kJgsEbht3F pic.twitter.com/ULFqad7iIs
— Sputnik France (@sputnik_fr) 22 января 2018 г.
«Les personnels sont fatigués et furieux. Le mouvement sera dur lundi et ne s'arrêtera pas si le gouvernement ne propose que des mesurettes», a annoncé le secrétaire général de la CGT-Pénitentiaire, Christopher Dorangeville, cité par l'AFP.
Plusieurs agressions ont eu lieu dans des centres pénitentiaires durant le mois de janvier, après celle de Vendin-le-Vieil le 11 janvier, des agressions ont visé le personnel des centres à Mont-de-Marsan le 15 janvier, à Borgo en Corse, le 19 janvier et à Longuenesse, le 21 janvier.
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