Affaire Benalla: l’Assemblée rejette les motions de censure de la droite et de la gauche

© AFP 2023 Bertrand GuayL'Assemblée Nationale
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La motion de censure avancée par Les Républicains n'a pas été adoptée par l'Assemblée nationale, votée par 143 députés alors qu'il en fallait 289 pour qu'elle soit acceptée. Par la suite, la motion de la gauche a également été rejetée, votée par 74 députés.

L'Assemblée nationale a rejeté mardi la première motion de censure du gouvernement face à l'affaire Benalla, celle déposée par les députés LR.

Seuls 143 députés, ceux du groupe de Christian Jacob, les 17 Insoumis et 14 communistes, mais aussi 11 non-inscrits, dont Marine Le Pen, ont voté cette motion, a précisé l'AFP. Il en aurait fallu 289 pour faire chuter le gouvernement.

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En outre, la motion déposée par l'alliance de la gauche, composée des députés de La France insoumise (FI), du Parti communiste français (PCF) et du Parti socialiste (PS), a été également rejetée. Seuls 74 députés, socialistes, communistes, Insoumis, plus 10 non-inscrits, dont les élus RN ou encore Delphine Batho, mais aussi deux LR, Éric Diard et Arnaud Viala, y ont apporté leurs suffrages. Le groupe LR avait décidé de ne pas la voter.

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Alexandre Benalla, collaborateur du Président de la République française, dont le licenciement a été annoncé le 20 juillet, avait été filmé le 1er mai à Paris en train de frapper des manifestants alors qu'il était présent en tant qu'observateur auprès des forces de l'ordre. M.Benalla a été ensuite placé le même jour en garde à vue pour violences et usurpation de fonction. Son domicile à Issy-les-Moulineaux a été perquisitionné le 21 juillet au matin. Le 22 juillet, le parquet de Paris a annoncé la mise en examen pour «violences en réunion» d'Alexandre Benalla et des quatre autres protagonistes filmés en train de frapper des manifestants le 1er mai.

Le Président Macron a affirmé le 24 juillet, devant des membres du gouvernement et des députés de la République en Marche, que les faits qui s'étaient produits le 1er mai étaient une «trahison» et que le seul responsable de la situation était lui-même.

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