Devant les ambassadeurs réunis à Paris, le chef de l'État français a expliqué sous quelles conditions la France envisageait d'effectuer de nouvelles frappes contre la Syrie.
«Quand le régime syrien a bombardé sa population avec des armes chimiques, nous avons frappé plusieurs de ses installations dans la nuit du 13 au 14 avril dernier avec nos alliés britannique et américain, et nous continuerons à agir ainsi en cas d'utilisation avérée de ces armes», a-t-il souligné.
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— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 27. August 2018
Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.
La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.