Dans la nuit de dimanche à lundi, des voitures de surveillants de la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne, ont été dévorées par les flammes d'un incendie prémédité. Il y a une semaine, sept jeunes gens avaient été arrêtés pour les mêmes motifs, a indiqué ce lundi BFM TV, se référant à des sources concordantes.
🚨URGENT #Fresnes: #Incendies criminels cette nuit à la #prison, le pire a été évité… https://t.co/KqcoBfjmiG
— ACTU Pénitentiaire (@actupenit) 17 сентября 2018 г.
Les autos, qui stationnaient sur un parking réservé au personnel, ont pris feu aux alentours de 2h30, selon une source proche de l'enquête qui ajoute que quatre voitures ont été incendiées et deux autres ont pris feu par propagation.
«Un individu a été aperçu par des surveillants», d'après la même source.
Prison de Fresnes: encore des voitures de personnels incendiées dans la nuit de dimanche à lundi https://t.co/8Ilo5l3KtF pic.twitter.com/eZKsSCLrXA
— France Bleu (@francebleu) 17 сентября 2018 г.
Selon le syndicat FO pénitentiaire, un logement a été «endommagé et ses occupants incommodés par les fumées».
Cette nuit encore des véhicules de surveillants pénitentiaires ont été incendiés au pied d’immeubles sur le domaine pénitentiaire de #Fresnes!
— Yasmine Benzelmat (@YasmineBenzelma) 17 сентября 2018 г.
Drame évité de justesse, le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd! pic.twitter.com/dDPNXeKNyH
Lundi dernier, sept jeunes hommes soupçonnés d'avoir mis le feu à plusieurs reprises au même endroit à des véhicules d'agents pénitentiaires avaient été interpellés, soupçonnés d'avoir incendié à quatre reprises des véhicules garés sur le parking de la prison.
🚨 #URGENT #Fresnes: Plusieurs #véhicules de #surveillants en #feu! https://t.co/yY0f80XD8J
— ACTU Pénitentiaire (@actupenit) 21 июня 2018 г.
Pour l'instant, «on ne sait pas si ces incendies sont liés à des conflits à l'intérieur de la détention», avait précédemment indiqué une source proche du dossier citée par BFM TV.
Les sept suspects, dont certains «sont déjà connus de la justice», ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire du Val-de-Marne, chargée de l'enquête, avait ajouté la source.