«Nous demandons l'annulation de cette perquisition et la restitution de tout ce qui nous a été pris», a lancé Jean-Luc Mélenchon.
Selon lui, son parti a été «traité comme une organisation terroriste». «C'est une offensive politique», a-t-il ajouté tout en soulignant que son équipe avait «fait la plus belle campagne, la plus réussie, saluée dans le monde entier».
«Nous ne sommes pas des voyous. Nous sommes des militants politiques […]. La macronie est à l'agonie et elle veut nous le faire payer», a déclaré le chef de FI.
Au coeur de l'enquête se trouve Sophia Chikirou, directrice de la communication de la campagne de M.Mélenchon en 2017, qui est soupçonnée d'avoir surfacturé ses prestations auprès du candidat. Devant les journalistes, ce dernier a de nouveau renouvellé «sa confiance totale» à sa conseillère.«Tout ceux qui titrent sur le fait que nous avons fait de la surfacturation s'exposent à des poursuites», a-t-il prévenu.
Fin 2017, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avait validé les comptes des 11 candidats à la présidentielle non sans avoir retranché certaines dépenses notamment pour Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen avant de saisir la justice.
Jean-Luc Mélenchon est actuellement visé par deux enquêtes préliminaires, l'une sur le financement de sa campagne présidentielle, l'autre sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires au Parlement européen.
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