À un certain moment de l'allocution de M.Macron, une banderole qui disait «Le sang coule de leurs mains, renseignez-vous» a été déployée par un membre de l'assistance dans la salle.
"Ne mettez pas des papiers partout": En Belgique, Emmanuel Macron répond à un étudiant pic.twitter.com/kvfnsIBZys
— BFMTV (@BFMTV) 20 ноября 2018 г.
Emmanuel Macron interpellé par un étudiant en Belgique: « Ne mettez pas les papiers partout parce que quelqu’un va les ramasser, ça ne sera pas vous » pic.twitter.com/lYhxJoZW7l
— CNEWS (@CNEWS) 20 ноября 2018 г.
Lorsque chef de l'État a répondu: «Il faut dire des mains de qui?», un étudiant s'est écrié «Pourquoi vous matraquez vos étudiants? Pourquoi vous êtes le seul pays qui utilise des grenades contre sa propre population?».
«Là, vous dites n'importe quoi», a rétorqué Emmanuel Macron avant que son interlocuteur ne s'attaque de nouveau à lui: «Vous continuez, vous n'arrêtez pas… Vous mentez!».
Macron à un étudiant qui l'interpelle en Belgique: "Ne mettez pas des pa… https://t.co/KaOxD46c7i via @YouTube
— loulouberlu (@loulouberlu) 20 ноября 2018 г.
Les organisateurs ont tenté de calmer le jeune homme en lui rappelant qu'il était dans un «lieu de débat», alors que le Président l'a invité à «ne pas invectiver» et a demandé de ne pas lui faire quitter la salle, insistant pour que l'étudiant pose sa question après qu'il a répondu à «son camarade». «Ne me mettez pas des papiers partout car quelqu'un va les ramasser et ce ne sera pas vous», a encore affirmé le dirigeant.
«En France, les CRS ne s'attaquent pas aux étudiants. Il y a pendant des jours et des jours des étudiants et beaucoup de non-étudiants, y compris un petit chien extrêmement sympathique qui avait un compte Twitter, qui ont saccagé l'université de Tolbiac», a commenté ensuite M.Macron revenant sur les blocages d'universités survenus il y a quelques mois.
«Il faut arrêter les bêtises! La moitié des gens ne sont pas des étudiants là depuis longtemps, ce sont des groupes anarchistes. Malheureusement, ils ont arrêté les études depuis très longtemps et n'ont pas envie de s'y remettre. Je serais très favorable à ce qu'ils reprennent les études mais eux n'ont pas envie», a-t-il d'ailleurs ajouté.«Il n'y a eu aucune intervention avec de la violence contre eux. Il y a eu beaucoup de blessés dans nos forces de l'ordre, il n'y en a pas eu de leur côté», s'est-il défendu, estimant qu'en effet le jeune homme faisait référence à l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
En avril dernier, une manifestation non autorisée s'est déroulée à Paris après l'évacuation du site universitaire parisien de Tolbiac. Des jeunes ont mis le feu à des poubelles avant d'être dispersés par des gaz lacrymogènes.
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