Selon le chef de cabinet du président du conseil départemental Hadadi Andjilani, ces subventions sont allouées de façon annuelle. Le responsable précise que le département «ne finance pas le culte» et «ne fait que de l'accompagnement».
Citant «le besoin d'encadrement et de sécurité des pèlerins mahorais», le conseil départemental a voté le 11 juin dernier une subvention de 70.000 euros destinée aux associations organisatrices de pèlerinages à La Mecque. Un tel voyage coûtant «au moins 4.500 euros par personne», le département n'en finance que «moins de la moitié», affirme l'interlocuteur du quotidien.
D'après les statistiques officielles, 648 pèlerins mahorais ont bénéficié de l'aide publique pour faire le voyage à La Mecque l'été dernier. Selon le président de l'une des associations organisatrices du hadj contacté par le journal, sa compagnie reçoit cette subvention «chaque année depuis plus de trente ans».Le Figaro rappelle que la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État n'est jamais entrée en vigueur à Mayotte. Le droit des cultes y est toujours régi par un décret-loi datant de 1939 qui permet à toutes les sensibilités religieuses de toucher une aide publique. Évidemment, c'est ce qui permet au responsable mahorais de relativiser: «Si, un jour, des catholiques sollicitaient le département pour aller à Lourdes, nous ferions pareil».
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