Le mouvement des «Gilets jaunes libres» demande d’organiser ce vendredi 6 décembre une rencontre avec Emmanuel Macron pour éviter qu’il y ait «des morts ce week-end», a déclaré leur porte-parole Benjamin Cauchy.
Benjamin Cauchy: "Les Français ne veulent pas le sang, ils veulent pouvoir vivre décemment" pic.twitter.com/OWyTcR9aGn
— BFMTV (@BFMTV) 6 décembre 2018
«L’heure est grave. Le pays est au bord de l’insurrection, le pays est au bord de la guerre civile. Au-delà de cet appel au calme que nous lançons solennellement ce matin, nous lançons un appel solennel au Président de la République pour qu’il […] prenne son sens des responsabilités, son sens de l’État et qu’il tende enfin la main, qu’il réponde par l’humanité à la détresse des Français», a indiqué M.Cauchy au micro de la BFMTV.
Parlant des risques que l’acte 4 des Gilets jaunes programmé pour le 7 décembre présente pour le pays, M.Cauchy a rappelé que «la colère est en train de s’accroître partout en France» depuis plusieurs semaines, alors que «la surdité de M.Macron devient comme un acte de mépris».«Nous demandons qu’Emmanuel Macron nous ouvre sa porte car l’insurrection est aux portes de la France et nous ne voulons pas qu’il y ait des morts ce week-end», a-t-il martelé.
Selon lui, le chef d’État pourrait calmer la colère des Français en revalorisant les salaires, retraites et pensions, en mettant en place des référendums d’initiative citoyenne et en instaurant la proportionnelle aux élections législatives.
Avant de souhaiter rencontrer le Président, les représentants contestés des Gilets jaunes ont rencontré le ministre de la Transition écologique François de Rugy le 28 novembre et ont fixé deux réunions avec le Premier ministre Edouard Philippe.La rencontre prévue pour le 30 novembre a tourné court: l'un des deux porte-paroles autoproclamés des Gilets jaunes présents a décidé de sortir suite au refus d'Édouard Philippe de la présence d’une caméra pendant l’entretien. La réunion entre M.Philippe et les «représentants» des Gilets jaunes prévue pour le 4 décembre a été annulée. D’après le Matignon, la quasi-totalité d’entre eux ont indiqué qu'ils ne s’y rendraient pas, invoquant des menaces de mort.
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