Un gendarme se serait donné la mort avec son arme de service en Dordogne

© AFP 2023 THOMAS SAMSON un gendarme (image d'illustration)
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Un gendarme a mis fin à ses jours dans son logement de fonction de Saint-Astier en Dordogne, a fait savoir la gendarmerie nationale interrogée par l’AFP après la diffusion de cette information dans des médias locaux. Les motifs de son geste n’ont pas pour l’heure été établis.

Un membre de la gendarmerie nationale s'est donné la mort ce lundi à la caserne de la brigade territoriale de Saint-Astier, en Dordogne, qui abrite aussi le centre européen d'entraînement de la gendarmerie nationale, relate l'AFP faisant référence à une source de l'institution.

D'après cette même source, les motifs de son geste restent à déterminer et une «enquête est en cours».

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«Le préfet est attendu sur place en début de soirée», a précisé la source citée par l'AFP.

Comme l'indique la presse locale, le gendarme, âgé de 23 ans, s'est suicidé avec son arme de service. Il était à Saint-Astier depuis deux mois.

Ce n’est pas la première fois depuis le début de l'année dernière qu’un membre des forces de l’ordre se donne la mort. Selon les données disponibles, 49 policiers et 16 gendarmes ont mis fin à leurs jours en 2017.

Pour rappel, dans la soirée du lundi 12 novembre avait été retrouvée morte Maggy Biskupski, la fonctionnaire de police de 36 ans qui avait créé l'association Mobilisation des policiers en colère après l'attaque au cocktail Molotov de deux voitures de police entre Viry-Châtillon et Grigny en octobre 2016. La policière s'est donné la mort pour des raisons qui restent inconnues.

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