Un «porte-parole» des Gilets jaunes annonce «la guerre civile début janvier»

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Dans un post publié sur Facebook, l'un des «leaders» des Gilets jaunes annonce qu'en janvier, la guerre civile sera «inévitable» et appelle l'armée à «entrer en jeu». Il faisait entre autres partie des Gilets jaunes invités à Matignon.

Alors que le mouvement des Gilets jaunes semble connaître un certain ralentissement durant les fêtes de fin d'année, Christophe Chalençon, figure du mouvement des Gilets jaunes dans le Vaucluse, a publié le 23 décembre sur son compte Facebook une vidéo intitulée «Le chaos annoncé», où il évoque une «guerre civile inévitable». Ce Gilet jaune faisait partie des protestaires invités à une rencontre avec le Premier ministre. Cette réunion n'avait finalement pas eu lieu.

«Le seul moyen, c'est de mettre en place un gouvernement de transition qui va prendre des dispositions pour écouter et entendre le peuple. Sachez une chose, c'est que début janvier, c'est inévitable, nous allons partir en guerre civile. C'est inévitable parce que les policiers ne vont pas continuer à se faire fracasser comme ils le font. Le peuple ne subira plus, ça c'est clair et net, et surtout si l'un d'entre nous tombe sous les balles, c'est la guerre civile».

Christophe Chalençon fait même appel à l'armée, souhaitant la mise en place d'un «gouvernement de transition»:

«J'en appelle à monsieur Macron, ou s'il ne veut pas plier, aux militaires. Aujourd'hui c'est aux militaires d'entrer en jeu pour permettre la mise en place de ce gouvernement».

L'intervention des militaires avait déjà été évoquée par Christophe Chalençon. Le 3 décembre dernier, il assurait sur Europe 1 vouloir voir le général Pierre de Villiers, ancien chef d'État-major des armées, limogé par Emmanuel Macron, prendre la place du Premier ministre Edouard Philippe.

Le 22 décembre, les Gilets jaunes ont de nouveau mobilisé leurs troupes pour un sixième samedi consécutif de manifestations. De multiples rassemblements dans un climat plus ou moins tendu ont réuni 38.600 personnes en France à 18h00, contre 66.000 samedi dernier à la même heure, selon le ministère de l'Intérieur. Ces chiffres sont l'objet de polémique.

Le gouvernement a affiché lundi sa «détermination à ramener l'ordre», après plusieurs semaines de manifestations émaillées de violences, misant sur une pause de la mobilisation durant les fêtes de fin d'année.

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