Un Gilet jaune en garde à vue pour avoir dit le mot «guillotine» devant un député LREM

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Les forces de l’ordre ont placé en garde à vue un participant à une manifestation de Gilets jaunes après qu’il a répété le mot «guillotine» devant un député LREM. Les événements se sont déroulés dans la ville de Vesoul et le Gilet jaune a été interpellé pour «menaces contre un élu de la nation», selon le procureur.

Un homme a été placé en garde à vue ce mercredi pour avoir prononcé à deux reprises le mot «guillotine» lors d'une discussion houleuse avec un député La République En Marche à Vesoul, selon le parquet cité par l'AFP.

Le député a par la suite déposé plainte contre le manifestant, un homme de 51 ans habitant une commune de Haute-Saône. Placé en garde à vue notamment pour «menaces contre un élu de la nation», le Gilet jaune encourt cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende, a indiqué le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic.

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Le député Christophe Lejeune s'était rendu, selon ses dires, le 20 décembre vers 19h20 à la préfecture de Vesoul pour recevoir une copie des cahiers de doléances ouverts dans les mairies.

A son arrivée, «il y avait un comité d'accueil d'à peu près une trentaine de 'gilets jaunes' postés devant la porte», a-t-il raconté à l'AFP. Alors qu'une conversation s'engageait «de manière courtoise» avec une femme, «ça a commencé à crier fort dans le groupe», a-t-il précisé.

Au cours de l'échange, qui a été filmé et publié sur le site du quotidien régional L'Est Républicain, un homme a prononcé à deux reprises le mot «guillotine». Le député de la deuxième circonscription de Haute-Saône a déposé plainte à la gendarmerie de Lure pour «menaces de mort».

«La symbolique est très claire: quand on menace quelqu'un de guillotine, c'est lui couper la tête, c'est une condamnation à mort. Il n'y a aucune ambiguïté», a expliqué Christophe Lejeune, qualifiant l'incident de «terriblement choquant».

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