Mesures d’Edouard Philippe: plus de «fichage» ou «outils de maintien d’ordre» modernisés?

© REUTERS / Charles PlatiauEdouard Philippe
Edouard Philippe - Sputnik Afrique
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Les mesures que souhaite mettre en œuvre le Premier ministre français n’ont laissé de marbre ni les cercles politiques, ni les simples citoyens. Divisés entre soutien et mécontentement, certains de leurs représentants ont passé au crible les propos d’Edouard Philippe.

Loi durcissant les sanctions contre les mobilisations non déclarées, dispositif de 80.000 agents des forces de sécurité promis pour samedi — les mesures anti-«casseurs» du chef du gouvernement ont suscité de vives réactions de tous bords.

Ainsi, Nicolas Dupont-Aignan a invité à déterminer un dispositif individuel pour chaque manifestant, tandis que certains ont avancé des théories quant à celui qui aiderait à réaliser les plans du Premier ministre.

D'autres ont mis en évidence ce sans quoi il est impossible d'instaurer un véritable ordre public ou ont souligné qu'il ne fallait plutôt pas dévoiler le nombre de policiers.

Inefficacité, impasse, impossibilité de remédier vraiment à la crise, c'est dans cette rhétorique qu'ont décrit leurs impressions d'autres personnalités politiques et citoyens.

Par ailleurs, certains utilisateurs des réseaux sociaux ont tenu à souligner que le plan d'Edouard Philippe ne satisfaisait les attentes.

D'autres ont apporté leur soutien à ces mesures du chef du gouvernement, qualifiées de «réponse sécuritaire».

​Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine dernière.

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