Le député LREM de l'Eure Bruno Questel a posté mardi sur sa page Twitter la lettre de menace de mort qu'il a reçue à l'Assemblée Nationale.
Menace de mort reçue à l'@AssembleeNat.
— Bruno Questel (@BQuestel) 8 января 2019 г.
Au-delà de la lâcheté du procédé, le ou les auteurs semblent tout de même avoir quelques problèmes avec la République. pic.twitter.com/iTzHU5tSxk
L'élu a souligné la lâcheté de l'expéditeur resté anonyme, ajoutant que «le ou les auteurs semblent tout de même avoir quelques problèmes avec la République».
Après avoir été menacé de mort, M.Questel a décidé de porter plainte, a-t-il annoncé à l'AFP.
«Ça me glace de voir que l'on peut être menacé de mort simplement parce que l'on est un élu de République», a-t-il partagé.
En décembre, Bruno Questel a déclaré au micro de la chaîne de télévision France 3 avoir entendu des coups de feu aux alentours de sa maison, accusant les Gilets jaunes de le menacer de mort.
6 coups de feu hier soir devant mon habitation.
— Bruno Questel (@BQuestel) 15 декабря 2018 г.
Tentative de rentrer dans mon domicile.
Intimidations.
Menaces de mort à peine dissimulées. pic.twitter.com/kigb7QatMf
Ce n'est pas la première fois que les membres du parti créé par Emmanuel Macron deviennent la cible d'agresseurs anonymes.
Dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 janvier, une députée LREM était déjà victime d'agresseurs inconnus. Au réveil, l'élue LREM-MoDem de Vendée Patricia Gallerneau a découvert un mur de parpaings haut de 1,5 mètre devant le portail de sa maison. Dans une publication sur Facebook, elle affirmait qu'il s'agissait de l'œuvre de Gilets jaunes, les qualifiant d'«imbéciles».