Gilets jaunes: pour ce journaliste de TF1, il n'y a pas eu de blessés graves (vidéo)

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Hématomes, traumatismes crâniens, pertes d’yeux, mains arrachées… La longue liste des blessures causées par l’utilisation de divers types d’armes par la police, détaillée par Libération, a semble-t-il échappé à Georges Brenier, spécialiste police de TF1, qui a déclaré que les mobilisations des Gilets jaunes n’avaient pas fait de blessés graves.

Après Christophe Castaner qui nie avoir «vu un policier ou un gendarme attaquer un manifestant (…) ou un journaliste», pour ce journaliste de TF1 les violences lors des manifestations des Gilets jaunes n'ont pas fait de blessés graves.

Dans un sujet du journal télévisé de 20h du 10 janvier dernier, Georges Brenier, spécialiste police de TF1, a insisté sur le fait que les manifestations des Gilets jaunes n'avaient pas fait de blessés graves.

«Il n'y a pas eu, à première vue en tout cas, de bavure. Pas de mort, pas de blessé grave», déclare-il.

Bien que M.Brenier ait nié l'existence de blessés graves, de nombreux témoignages et des vidéos sont accessibles sur le Net, montrant des manifestants blessés par des armes en dotation des forces de l'ordre. Selon le service Check News de Libération, 82 personnes ont été grièvement blessées par la police depuis le début des manifestations, dont une soixantaine par des tirs de LBD.

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Parmi les blessures, des mains arrachées par des grenades GLI F4 et des yeux perdus lors de tirs de LBD. Le 24 novembre dernier, un jeune homme de 21 ans a eu la main partiellement arrachée par une grenade sur les Champs-Élysées. La scène a été filmée. Le même jour, un homme de 59 ans a perdu l'usage de son œil gauche après avoir reçu un projectile non identifié, sur Facebook, son fils a mis en cause une grenade GLI-F4.

De même en ce qui concerne les comas. Si le cas d'Olivier, le pompier blessé à la tête et plongé dans le coma, s'est produit après ce journal télévisé, un Gilet jaune avait déjà été également placé en coma artificiel. En effet, un jeune manifestant avait été blessé par un lanceur de balle de défense lors de sa première manifestation, le 1er décembre 2018, à Toulouse. Il avait été victime d'un traumatisme facial et plongé dans un coma artificiel. Il est sorti du coma trois semaines plus tard, le 21 décembre.

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