Une «marche républicaine des libertés» doit réunir dimanche à Paris les militants qui souhaitent un «rétablissement de l'ordre public». La manifestation vise à créer un contrepoids aux manifestations des Gilets jaunes, qui se poursuivent depuis déjà dix semaines. Affichant à l'origine un soutien marqué au Président, les organisateurs ont préféré revenir sur cette conception.
Plusieurs élus de la République en Marche souhaitent ou envisagent de participer à la manifestation, mais en qualité de citoyens et pas de députés. D'autres excluent toute participation au défilé, y voyant une provocation. Le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer n'a par exemple pas exclu d'y participer.
Le défilé devrait partir à 14 heures de la place de la République pour rejoindre celle de la Bastille. L'appel a été lancé par trois groupes actifs sur les réseaux sociaux: la page Facebook «STOP. Maintenant ça suffit», le collectif des «Gilets bleus» et celui des «Foulards rouges», qui organisent la marche. Officiellement, la manifestation ne vise qu'à promouvoir le «dialogue» et refuser la «violence», et n'est plus présentée comme un acte «de soutien» au Président, comme c'était le cas initialement.
Mardi, 9.300 personnes avaient signalé leur volonté de participer à l'événement sur Facebook.
«Ce sont les citoyens qui prennent la parole pour défendre la démocratie», a indiqué un porte-parole des «Foulards rouges», cité par Libération. Les organisateurs estiment que les manifestants ne rouleront pas pour le pouvoir. Ils disent avoir adressé des invitations à tous les parlementaires de France, sauf à ceux de La France insoumise et du Rassemblement national, et qu'une cinquantaine d'élus de LREM, du Parti socialiste et de l'UDI ont confirmé leur présence.Cependant, le patron du PS, Olivier Faure, contacté par Libération, assure qu'«aucun député socialiste n'est prévu» dans le cortège. Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, ne souhaite pas prendre part à un défilé «d'abord organisé en soutien au président Macron», tout en laissant ses députés libres d'y participer.
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