Macron raillé par l’opposition française après avoir «soutenu la démocratie» au Venezuela

© Sputnik . Alexei Vitvitsky / Accéder à la base multimédiaEmmanuel Macron
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Après qu’Emmanuel Macron a annoncé sur Twitter «soutenir la démocratie» et le «courage» des manifestants vénézuéliens, non seulement celui-ci a été raillé par les internautes français qui ont comparé son soutien à la crise des Gilets jaunes en cours en France, mais son opposition aussi a rivalisé de critiques à son adresse.

Dans le contexte des événements au Venezuela où l'opposant Juan Guaido s'est autoproclamé mercredi «Président en exercice» du pays, Emmanuel Macron lui a exprimé sa solidarité sur son compte Twitter en «soutenant la démocratie» et le «courage» des manifestants vénézuéliens.

Bien évidemment, le message du chef de l'Élysée n'est pas passé inaperçu et il a tout de suite été critiqué par les forces d'opposition de son pays.

Jean-Luc Mélenchon a réagi sans ambages sur Twitter aux événements au Venezuela, condamnant la tentative de coup d'État qui s'y est produite.

L'ex-membre du bureau national du Parti socialiste Gérard Filoche s'est même demandé «en quoi l'élection de Maduro est illégitime?», comme l'avait écrit Emmanuel Macron.

Le député LFI Éric Coquerel s'est quant à lui attardé sur les réactions de Washington dans ce qui est survenu.

Une autre députée de La France insoumise Caroline Fiat s'est adressée directement à Emmanuel Macron sur son compte Twitter.

À son tour, le Parti communiste français a également dénoncé le soutien «scandaleux» d'Emmanuel Macron à la «tentative de coup d'État» en écrivant dans un communiqué que ce qui se passe au Venezuela «ressemble sérieusement à un coup d'État, jetant de l'huile sur le feu et aggravant le risque d'une escalade dangereuse où une partie du peuple vénézuélien s'élève contre l'autre».

Le député communiste Fabien Roussel a exprimé son étonnement concernant le soutien au «putsch au Venezuela» du chef de l'État français.

Le coordinateur des jeunes écologistes à Toulouse, Raphaël Négrini, s'est également adressé directement à Emmanuel Macron en le tutoyant.

L'opposant Juan Guaido, renvoyé mardi du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé mercredi «Président en exercice» du pays et a prêté serment. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim» et a déclaré qu'il utiliserait tous les outils économiques et diplomatiques pour «rétablir la démocratie au Venezuela».

Nicolas Maduro a estimé que Washington avait essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec les États-Unis, donnant 72 heures à leurs diplomates pour quitter le territoire vénézuélien. M.Maduro a qualifié M.Guaido de Président non-constitutionnel.

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