L’Élysée prend ses premières dispositions concrètes suite à l’affaire Benalla

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Suite de l’affaire Benalla, la présidence française a pris la décision de durcir les conditions d’obtention de passeports diplomatiques. Ainsi, le nombre de collaborateurs de l’Élysée qui auront droit à ce document permettant de passer plus facilement les frontières internationales a été réduit.

L'Élysée a revu les conditions d'attribution des passeports diplomatiques à ses collaborateurs, selon la présidence française. Désormais, ce ne sont que certains collaborateurs qui pourront prétendre à ce titre d'identité permettant de passer les frontières internationales plus facilement, le nombre de ces personnes ayant été réduit.

Ces changements ont lieu suite à l'affaire Benalla et dans le cadre d'une réorganisation de l'Élysée, comme l'indique France Info.

Alexandre Benalla - Sputnik Afrique
Source à l'Élysée: la présidence ne réagira pas au rapport sénatorial sur Benalla

Ainsi, selon les nouvelles règles, afin de prétendre à un passeport diplomatique, «le collaborateur doit être amené de manière régulière à effectuer des missions de reconnaissance ou des voyages officiels».

Selon des médias français, après ce durcissement, certains collaborateurs de l'Élysée ont dû rendre leurs pièces d'identité diplomatiques. Alors que la présidence n'évoque que deux ou trois personnes touchées par cette nouvelle règle, Le Parisien fait état d'une dizaine.

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Suite au rapport du Sénat, Wauquiez estime que l’affaire Benalla est «une affaire d'État»
La commission des lois du Sénat a dévoilé ce mercredi son rapport d'enquête sur l'affaire Benalla, du nom de l'ex-chargé de mission à l'Élysée soupçonné d'avoir menti sous serment, notamment sur ses passeports diplomatiques. Dans les heures qui ont suivi, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «entrave à la manifestation de la vérité». Alexandre Benalla risque cinq ans de prison pour parjure. Il a été incarcéré mardi soir à la prison de la Santé pour avoir violé une condition de son contrôle judiciaire.

Le Premier ministre a jugé les recommandations du Sénat à l'égard de l'Élysée «incompréhensibles et injustes», ainsi que violant la séparation des pouvoirs. Édouard Philippe s'est dit «déçu» de l'appréciation «très politique» de l'enquête sénatoriale.

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