Un syndicat dénonce le jet de cocktails «cacatov» contre la police à Paris

© REUTERS / Charles PlatiauPolice française
Police française - Sputnik Afrique
S'abonner
«Cette technique, c’est une nouveauté»: le syndicat de police UNSA a dénoncé des jets de «bombes d’excréments» contre les forces de l’ordre lors de l’acte 15 des Gilets jaunes à Paris. Selon Le Parisien, un agent a été visé par un «bocal, de la taille d’une bouteille d’un ou deux litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l’eau».

Dans un tweet, le syndicat policier UNSA Police SDSS a dénoncé des jets d'excréments contre les forces de l'ordre à Paris en marge de l'acte 15 de la mobilisation des Gilets jaunes à Paris. Selon lui, un agent de police a été la cible d'un jet d'excréments sous forme liquide à proximité de la place du Trocadéro.

Contacté par Le Parisien, un porte-parole du syndicat a précisé que son «collègue a été visé par un bocal, de la taille d'une bouteille d'un ou deux litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l'eau» lors de l'interpellation de deux personnes, ces dernières n'étant pas les auteurs du jet de matières fécales.

«Cette technique, c'est une nouveauté. On avait déjà eu des cocktails Molotov à partir de l'acte 13, mais pas ça. Mais on avait bien vu qu'ils en parlaient sur les réseaux sociaux», a-t-il ajouté. «Ça peut paraître idiot, ils croient que ça ne tache que les vêtements, mais non, c'est dangereux, c'est plein de bactéries, c'est dangereux si ça nous arrive dans les yeux ou si on l'absorbe…. C'est une idée idiote. C'est grave.»

Gilets jaunes et police - Sputnik Afrique
Acte 15: deux policiers se bagarrent et un Gilet jaune tente de les séparer (vidéo)
Le quotidien français note que cette technique a notamment été employée il y a deux ans par des manifestants au Venezuela, qui avaient même baptisé ces nouvelles armes les «cacatov» («puputov» en espagnol), en référence aux cocktails Molotov. Des projectiles similaires ont aussi été utilisés par des occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes lors de son évacuation en 2018.

Une attaque pareille peut constituer des violences aux yeux de la justice et être puni jusqu'à trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende, souligne le média.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала