Après un incident avec des Gilets jaunes, Castaner parle d’«abrutis»

© Sputnik . Irina Kalashnikova / Accéder à la base multimédiaChristophe Castaner
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Le ministre de l'Intérieur est arrivé ce mercredi à Besançon en vue de promouvoir le concept de police de sécurité du quotidien (PSQ). Plusieurs Gilets jaunes venus sur les lieux ont tenté d'aborder le cortège ministériel. Peine perdue. Qui plus est, cinq personnes ont été interpellées pour outrage et rébellion.

Alors que Christophe Castaner a entamé mercredi matin une visite à Besançon, dédiée notamment à la police de sécurité du quotidien (PSQ), il a évoqué le mouvement des Gilets jaunes dont les manifestations agitent la France depuis le 17 novembre dernier.

Il s'est rendu notamment dans le quartier de Planoise où une vingtaine de manifestants ont tenté de s'approcher du cortège. Ce qui ne faisait apparemment pas partie des projets du ministre. Ainsi, cinq personnes ont été interpellées pour des faits d'outrage et de rébellion, selon la préfecture.

Évoquant les heurts qui émaillent presque chaque manifestation des Gilets jaunes, Christophe Castaner n'y est pas allé de main morte.

«Ce ne sont pas des Gilets jaunes, ce sont des brutes, des casseurs, déguisés en manifestants», a-t-il indiqué, cité par l'Est Républicain.

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Il est revenu aussi sur l'emploi des lanceurs de balles de défense (LBD) et est resté ferme sur la question de leur utilisation.

«Il ne faut pas inverser la charge de la preuve. Je ne connais pas de policiers ou de gendarmes qui attaquent les manifestants», a-t-il encore affirmé, selon le journal.

Le Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a demandé le 6 mars dernier à la France d'ouvrir une enquête sur «l'usage excessif de la force» pendant les manifestations des Gilets jaunes. En réagissant à ce discours, le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, s'est étonné que la France se soit retrouvée sur «une liste entre le Venezuela et Haïti».

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