Les 20 et 21 avril, alors que les Gilets jaunes se rassemblaient pour leur 23e semaine de mobilisation, Paris Match a suivi Christophe Castaner, «dans l'enfer de Beauvau».
Parmi les nombreux détails de son quotidien, une révélation transparaît: le Président français et le ministre de l'Intérieur «ont pris l'habitude d'espionner» les échanges de manifestants «black blocs et ultras» sur les réseaux sociaux. À cette fin, ils se cachent «derrière un surnom».Ensuite, le média décrit la rencontre entre M.Castaner et les cadres de la police le matin du nouvel acte des Gilets jaunes sans donner plus de détails sur les activités que le ministre mène avec Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux.
Fin janvier, le Président de la République a déclaré lors d'une rencontre avec des journalistes que «de 40 à 50.000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions» étaient à l'origine des violences lors des manifestations des Gilets jaunes. Néanmoins, selon Mediapart, ces affirmations contredisent les informations fournies à la même période par les services de renseignement français. La DGSI avait ainsi conclu que «la scène d'ultradroite» était «quasi inexistante au sein des cortèges». Les services de renseignement avaient également indiqué que l'«ultragauche» était, de même, «impliquée de manière limitée dans un mouvement perçu comme populiste et réactionnaire».
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Tous les commentaires
Afficher les nouveaux commentaires (0)
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)