Ils avaient acheté une maison et voulaient avoir un bébé… Le commando marine Cédric de Pierrepont, qui a aidé à libérer quatre otages au Burkina Faso au prix de sa vie, avait 33 ans et beaucoup de projets.
"J'ai perdu l'amour de ma vie" L'émotion de la compagne du soldat Cédric de Pierrepont pic.twitter.com/sIpbNcfME5
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«On avait tout à faire ensemble», raconte en larmes sa compagne, Florence Charton, au micro de BFM TV.
«On a acheté une maison qu'on a pas encore pu habiter ensemble à cause des travaux, on essayait de faire un bébé. Ça aurait été un père extraordinaire, vu comme il aimait les enfants et se comportait avec ses neveux et nièces. Ça me tue qu'il n'ait pas eu le temps d'être papa», regrette-t-elle.
Mort en opération de deux commandos Marine, les MT Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. La Marine nationale est en deuil et s'associe à la douleur de leurs familles et de leurs frères d'armes. #InMemoriam >> https://t.co/BnqQhx8hYD pic.twitter.com/f0q32mrEZg
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«C'était un bon vivant, il aimait tout, pour lui tout était simple», se rappelle la jeune femme.
«J’étais prête à l’absence, mais je n’étais pas prête à le perdre» confie-t-elle. «Il était parfait mais c'était vraiment un homme de combat». Avant d’ajouter: «Je sais que si c'était à refaire, il y retournerait».
Deux membres des commandos de marine, Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans, ont été tués dans la nuit du 9 au 10 mai en libérant des otages dans le nord du Burkina Faso. Leurs corps ont été rapatriés. Un hommage national présidé par Emmanuel Macron leur sera rendu mardi 14 mai à 11h dans la cour d'honneur des Invalides à Paris.