Quatre hommes, dont un réfugié politique syrien, sont soupçonnés par la police d'avoir participé au meurtre à Mont-de-Marsan d'une jeune femme sur le corps de laquelle ont été retrouvées «des traces de violence de nature sexuelle», a annoncé le 12 juillet le procureur Olivier Janson.
Des «éléments génétiques» recueillis sur le corps de la victime et sur la scène de crime ont parallèlement permis de remonter au même homme qui était inscrit au fichier national automatisé des empreintes génétiques, indique l’AFP.
L'homme, âgé de 32 ans, de nationalité syrienne, «bénéficie du statut de réfugié politique». À son domicile, les enquêteurs ont retrouvé des effets, dont le téléphone portable, de la victime. Ils ont retrouvé sur lui la carte SIM.
Le réfugié syrien, qui conteste les faits, était connu des services de police et de la justice «pour des faits de violence de nature conjugale», a relevé le procureur. Sa femme et ses enfants ont été pris en charge par les services sociaux et lui-même a été condamné début 2019 à huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, un jugement contre lequel il a fait appel.
Meurtre de Johanna Blanes à Mont-de-Marsan
Le corps de Johanna Blanes, 24 ans, avait été retrouvé dans un tunnel situé sous une voie ferrée, reliant les communes de Mont-de-Marsan et Saint-Pierre-du-Mont, où elle demeurait depuis plusieurs années. L'autopsie a permis de déterminer qu'elle avait été victime d'une «asphyxie mécanique», correspondant à un étranglement, a annoncé le procureur.
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