Le 16 juin dernier, le ministère de l’Intérieur a récompensé près de 9.200 membres des forces de l'ordre, dont au moins cinq agents sont impliqués dans des enquêtes concernant des violences policières, a révélé Mediapart, provoquant de vives discussions.
Christophe Castaner a répondu aux critiques visant sa «promotion exceptionnelle», surnommée «Gilets jaunes», promettant de retirer des médailles en cas de sanctions.
«Ne jetons pas en pâture quelques noms [...] pour lesquels il n'y a aucune mise en cause sur les faits évoqués au moment où la médaille leur a été accordée», a-t-il déclaré. «S'il y a des sanctions [...] administratives, des sanctions judiciaires, elle sera retirée. Pour les faits en question, mais pour tous les faits qui entacheraient la dignité de porter la médaille de sécurité intérieure».
Néanmoins, il a tenu à souligner que les forces de l'ordre avaient été «hypermobilisées pour préserver la République» lors des actions des Gilets jaunes et a dit s’en tenir à la «présomption d'innocence».
Décoration controversée
Au moins cinq policiers impliqués dans des affaires de violences policières ont été décorés de médailles de la sécurité intérieure «destinées à récompenser les services particulièrement honorables», dont la disparition de Steve à Nantes, le décès de Zineb Redouane à Marseille, l’affaire Legay à Nice, et les violences policières dans un Burger King de Paris.
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