Une permanence du RN taguée d’insultes pour la sixième fois à Saint-Brieuc - image

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Des inconnus ont vandalisé et tagué d’insultes la permanence du RN à Saint-Brieuc, indique Ouest-France. Les locaux du parti ont subis des dégradations pour la sixième fois depuis qu’ils existent. «RN caca», «antifa», ainsi que l’acronyme de la France insoumise ont été tagués.

Sur fond de plusieurs attaques contre des permanences LREM, le bâtiment abritant des locaux du RN à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, a été découvert ce 19 août tagué d’inscriptions insultantes, relate Ouest-France. Les fenêtres ont été brisées.

​Bâtiment vandalisé à nouveau

Depuis son ouverture, c’est la sixième fois que la permanence est la cible d’actes de vandalisme, a déclaré Odile de Mellon, déléguée départementale du Rassemblement national, au quotidien:

«C'est le sixième fait de vandalisme depuis que la permanence existe, c'est-à-dire depuis six ans, et le troisième cette année.»

​La grille d’entrée du bureau a été couverte d’insultes et de différents slogans. Parmi ces derniers figurent les tags «FN caca», «antifa», «FI», l’acronyme de la France insoumise, accompagné de la lettre grecque Phi symbole du parti.

Encore une phrase «Vive Joncour» fait référence à l’ancien maire de la ville, Bruno Joncour, qui est actuellement député LREM du département des Côtes-d’Armor.

Des réactions

Odile de Mellon a déclaré à Ouest-France avoir porté plainte auprès de la gendarmerie pour d’autres faits survenus en juillet, cette action n’ayant abouti à rien:

«J'ai déjà porté plainte auprès de la gendarmerie pour des faits similaires en juillet. Cela n'a rien donné, nous avons déjà pour plus de 3.000 euros de réparations.»

Certains membres du Rassemblement national se sont indignés contre cet acte, notamment Jean Messiha, membre du bureau national du parti de Marine Le Pen.

​La permanence endommagée sera nettoyée dans la soirée par les services de la ville, est-il précisé.

Vague de dégradations chez LREM

Depuis la ratification par l'Assemblée nationale du CETA, plusieurs permanences de députés LREM ont également été dégradées. Les actes ont été qualifiés d’«attentat» par Christophe Castaner.

Au total, une quinzaine de permanences ont été prises pour cible, dont celles de Rémy Rebeyrotte (Saône-et-Loire) dès le lendemain du scrutin avec du fumier, de Jean-Baptiste Moreau à Guéret (Creuse), de Romain Grau à Perpignan, ou encore de Barbara Bessot Ballot à Vesoul (Haute-Saône).

Un autre local de La République en marche a été vandalisé dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 juillet à Foix, dans l’Ariège, selon les informations de BFM TV. La permanence du député LREM Patrick Vignal à Montpellier a été vandalisée lors de l’acte 39 des Gilets jaunes. Des manifestants ont aspergé la devanture de peinture jaune.

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