«Il a été tué parce qu’il était noir»: les proches d’un homme tué à Grenoble dénoncent un «crime raciste»

© AFP 2023 JEAN-PIERRE CLATOTGrenoble Centre Ville
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Une manifestation contre un «crime raciste» s’est déroulée à Grenoble suite au récent meurtre d’un Congolais. Ce dernier a été poignardé juste «parce qu’il était noir», affirment les protestataires.

Samedi 24 août, une manifestation s’est déroulée à Grenoble suite à la mort d’un Congolais de 40 ans, poignardé le 17 août. Les agresseurs sont en fuite mais les proches de la victime affirment qu’il s’agit d’un «crime raciste».

Jeudi 22 août, Olivier Mambakasa Luyindula, originaire de la République démocratique du Congo, est décédé suite à des blessures au thorax reçues lors d’une attaque au couteau. L’homme revenait d’une soirée avec un ami en passant par le quartier du Village-Olympique, lieu où ils sont tombés sur trois individus. Après quelques insultes, Mambakasa Luyindula s’est approché pour obtenir des explications et a été poignardé à plusieurs reprises, selon le témoignage de son ami.

Manifestation contre un «crime raciste»

Samedi dans l’après-midi, environ 300 personnes se sont réunies à Grenoble avec des portraits de Mambakasa Luyindula dans les mains. Ils ont protesté pour attirer l’attention des autorités, estimant qu’il s’agissait d’un «crime raciste».

«Selon le témoignage de l'ami qui l'accompagnait, Olivier a été traité de sale noir par ses agresseurs qui lui ont lancé des canettes. Il a essayé de se défendre. C'est alors qu'il a été frappé de plusieurs coups de couteau à la poitrine. Olivier ne connaissait pas ses agresseurs. Il a été tué parce qu'il était noir», a affirmé le président de la communauté congolaise de Grenoble, Peter Kashama.

Une enquête judiciaire a été ouverte le jour même. Les trois suspects n’ont pas encore été arrêtés.

 

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