Cinq jours après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, le préfet de Seine-Maritime, Pierre-André Durand, a fait savoir que les documents qui ne «sont pas publics» portant sur les produits présents dans l’entrepôt seront divulgués «par exception» vu la gravité du sinistre.
«La liste des produits présents dans l'entrepôt a été établie et sera mise en ligne sur le site de la préfecture dès cet après-midi», a-t-il indiqué, précisant que la liste en question serait accompagnée d'une «fiche de sécurité de chacun des produits».
Pour sa part, Jean-Yves Lagalle, directeur du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) a précisé qu’«aucune fibre d'amiante n'a[vait] été détectée dans l'air».
«160 fûts dans un état délicat» restent à évacuer
Il reste à évacuer de l'usine Lubrizol «160 fûts en état délicat», a en outre indiqué Pierre-André Durand.
Il a précisé qu'«il restait de l'ordre de 1.000 fûts dont 160 en état délicat pour lesquels un protocole d'intervention est en cours de finalisation».
Cela permettra «d'évacuer des fûts qui participent aux émanations d'odeurs», a-t-il expliqué, cité par l’AFP.
Un gigantesque incendie
Pourtant, le Premier ministre Édouard Philippe a reconnu dans la soirée du lundi 30 septembre à Rouen que les odeurs provoquées par l'incendie de l'usine étaient «gênantes», mais a assuré qu'elles n'étaient «pas nocives».
Une enquête pour déterminer l'origine de l'incendie, pour l'heure «inconnue», a été ouverte par le parquet de Rouen.
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