Le tueur de la préfecture de Paris avait accès à des informations ultrasensibles

© SputnikSituation à Paris après l'attaque au couteau à la préfecture, 3.10.2019
Situation à Paris après l'attaque au couteau à la préfecture, 3.10.2019 - Sputnik Afrique
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Mickaël Harpon, l’auteur de la tuerie à la préfecture de police de Paris, avait manifesté des signes de radicalisation après sa conversion à l’islam mais avait toujours accès à des informations ultrasensibles, selon Le Parisien.

L'auteur de la tuerie perpétrée jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris avait accès à des informations ultrasensibles et disposait notamment des adresses de chaque employé, rapporte Le Parisien.

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Attaque à la préfecture de police de Paris: qui étaient les victimes?
Le massacre commis par Mickaël Harpon est désormais traité comme une probable attaque djihadiste: l’analyse du téléphone du tueur a poussé les enquêteurs à parler d’un acte terroriste commis par cet employé de l’un des principaux services de renseignement français, qui avait manifesté plusieurs signes de radicalisation après sa conversion à l’islam, affirme le quotidien.

Peu avant de passer à l’action, il a de plus envoyé à sa femme un SMS évoquant l’achat de la fameuse lame en céramique non détectable par les portiques de sécurité. L’épouse lui aurait répondu: «Seul Dieu te jugera. Allahu akbar».

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L’assaillant aurait «entendu des voix» la nuit précédant l'attaque à la préfecture de police
L’analyse de son portable a démontré ses liens avec un prédicateur du Val-d’Oise connu de la DGSI, indique Le Parisien.

Le tueur avait salué l’attaque contre Charlie Hebdo

Lors des premières investigations, l’un des collègues de Harpon a indiqué qu’après l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, ce dernier s’était écrié: «C’est bien fait!», relate Le Parisien. Six mois plus tard, il avait relayé sur Facebook un article jugeant que «la France est classée en tête des pays les plus islamophobes d’Europe».

L’assaillant venait régulièrement prier à la mosquée de Gonesse, ville où il habitait, mais n’avait «jamais donné aucun signe d’une pratique extrême de sa religion», selon des interlocuteurs du journal qui décrivent quelqu’un de «très poli, discret et respectueux».

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