«L’un d’eux a écrasé sa cigarette sur ma joue»: un élu RN dit avoir été agressé par des «antifas»

© AFP 2023 PASCAL GUYOTYoann Gillet, à gauche
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Le conseiller régional d’Occitanie Rassemblement national Yoann Gillet a été agressé ce samedi soir à Nîmes par plusieurs personnes qu’il a décrites comme étant des militants «antifascistes». Selon ses dires, lui et des jeunes membres du RN ont été insultés et menacés de mort avant d’être passés à tabac.

Une soirée en terrasse du café Carré à Nîmes a mal fini pour des jeunes militants du Rassemblement national et le conseiller régional d’Occitanie Yoann Gillet. Comme ce dernier l’a indiqué dans un communiqué de presse et l’a ensuite raconté dans le détail au magazine Valeurs actuelles, ils ont été agressés par une dizaine d’individus d’extrême gauche.

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Selon lui, il s’est d’abord fait prendre à partie par quatre individus qui se sont présentés comme des antifas et lui ont lancé: «On va te crever». Après cela, ils se sont éloignés, mais une fois qu’ils ont vu M.Gillet appeler la police, ils sont revenus avec du renfort.

«L’un d’eux a écrasé sa cigarette sur ma joue. L’ensemble de notre groupe, composé de six personnes, a été frappé. J’ai pour ma part été jeté au sol et ai reçu des coups de pieds au visage et sur l’ensemble du corps», a écrit la victime dans le communiqué.

L’élu a également déploré le fait que les forces de l’ordre ne soient intervenues qu’après la scène, malgré les menaces de mort dont il a fait l’objet.

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«Les secours qui sont intervenus venaient des lieux d’une autre agression. Les effectifs de police sont très réduits. Je ne voulais pas m’enfuir pour le principe et avais peur de me faire coincer dans une rue. Je savais qu’ils reviendraient, mais la police municipale m’avait prévenu qu’il n’y avait pas d’effectif disponible», a-t-il déclaré cité par Valeurs actuelles.

Le lendemain des faits, le parquet de Nîmes a annoncé l'ouverture d'une enquête de police. Sur Twitter, le procureur de Nîmes, Erick Maurel, a indiqué avoir confié l'enquête à la Sûreté départementale de la police nationale, et a demandé à cette dernière l'«exploration de la vidéo surveillance».

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