Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, un quartier sensible de Béziers a été la scène d'importantes violences, selon Ouest-France. Des groupes de jeunes ont tendu des guets-apens aux policiers et sapeurs-pompiers, informe La Dépêche.
Le collège Katia et Maurice Kraft, situé dans le quartier de La Devèze à Béziers, et une école primaire située à une centaine de mètres, ont été incendiés. Lors de l’intervention des forces de l’ordre, leurs véhicules ont été caillassés. Les jeunes ont également procédé à des tirs de mortiers contre la police et les pompiers, toujours selon la même source.
Le feu a endommagé plusieurs salles du collège et de l'école, cette dernière pouvant être totalement détruite.
«Le feu s’est déclaré vers 22 h 30 dans le collège Katia et Maurice Kraft, situé dans le quartier de La Devèze à Béziers. Deux salles ont été détruites et des dégâts ont été constatés», ont fait savoir à Ouest-France des pompiers de l’Hérault.
🚨 Un incendie criminel a ravagé jeudi une partie de l'école Les Tamaris à La Devèze.
— Ville de Béziers (@VilleDeBeziers) November 1, 2019
🚒 Incendie maîtrisé par les pompiers de #Béziers, feu désormais éteint. 1 sapeur pompier légèrement blessé, 4 véhicules mobilisés.
🗒️ 2 salles de classe totalement détruites + 10 endommagées. pic.twitter.com/AbNEuM4qpN
#Beziers quartier de la Devèze & série d'incendies volontaires.
— Claude Zemmour (@ClaudeZemmour) November 1, 2019
Gros dégats & école, collège...
Intolérable ces actes de violences & attaque et destruction des lieux de la connaissance et du savoir.
Hé hop de l'argent public qui part en fumée!#LapremièredeslibertésCLaSécurité pic.twitter.com/POBOsmJWUj
«Un incendie criminel a été allumé dans une des deux salles de classe de maternelle», le feu s'est ensuite propagé à l’ensemble du bâtiment, a expliqué la police avant de rajouter que le 1er novembre au matin, les décombres du bâtiment fumaient encore.
La mobilisation d'une quarantaine de sapeurs-pompiers a été nécessaire pour maîtriser le feu. Un pompier a été légèrement blessé au cours des violences. Il a reçu sur la tête une plaque en fer qui s’est détachée de l’un des bâtiments en flammes, toujours selon La Dépêche.
Interrogé par BFM TV sur ce sujet, le maire de Béziers, Robert Ménard, a déclaré que c'était «un crime de s'en prendre à une école».
Robert Ménard: "C'est un crime de s'en prendre à une école" pic.twitter.com/vVe7jrPEK8
— BFMTV (@BFMTV) November 1, 2019
Le préfet de l'Hérault a réagi, adressant son soutien aux habitants touchés:
#Béziers : Le préfet de l'#Hérault condamne avec la + grande fermeté les violences perpétrées hier soir et les incendies criminels de l'école les Tamaris et du collège Krafft.
— Préfet de l'Hérault (@Prefet34) November 1, 2019
"J'adresse tout mon soutien aux habitants du quartier de La Devèze concernés par ces événements." pic.twitter.com/crGPeL0CmM
Le sous-préfet Christian Pouget a annoncé qu'une enquête de police était en cours «pour comprendre pourquoi il y a eu ce déchaînement de violence et ces incendies».