Paris: un livreur à scooter décède après son interpellation, la Police des polices saisie

© AFP 2023 STEPHANE DE SAKUTINIGPN
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L’IGPN a ouvert une enquête pour «recherche des causes de la mort» du livreur à scooter de 42 ans décédé après son interpellation du 3 janvier à Paris.

Le conducteur de scooter qui a fait un malaise cardiaque après une interpellation mouvementée par la police vendredi 3 janvier à Paris, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche suivante et l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie, a appris l’AFP de sources concordantes.

Une enquête pour «recherche des causes de la mort» a été ouverte et l'IGPN -ou Police des polices- saisie, a indiqué une source judiciaire à l’agence de presse, confirmant les informations de BFM TV et du Parisien.

Cédric C., un livreur de 42 ans, avait été interpellé vendredi 3 janvier au matin sur le quai Branly, à Paris, alors qu'il conduisait son scooter.

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Selon une source policière, il était en train de téléphoner. «Dès le début, il a eu un ton irrespectueux et agressif», a déclaré cette source. «Au moment de repartir, il s'est mis à insulter les policiers qui ont décidé de l'interpeller pour outrage. Il a résisté lors de l'interpellation et a fait un malaise cardiaque».

L'homme a aussitôt été pris en charge par les policiers, puis par les pompiers et conduit dans un établissement hospitalier, a ajouté la source policière.

«Il est décédé aux alentours de 3h30 du matin» dimanche 5 janvier, a déclaré à l'AFP Me Arié Alimi, qui défend la famille. Selon l'avocat, l'avis médical donné à la famille fait état d'un décès causé par «un arrêt cardiaque consécutif à une privation d'oxygène».

«Une des hypothèses est que cette privation d'oxygène soit due à un étranglement ou un plaquage ventral», a affirmé Me Alimi, qui avait déjà lancé la veille un appel à témoins afin de recueillir des témoignages sur les circonstances de l'interpellation.

La famille envisage de porter plainte pour «violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner», selon l'avocat.

Les médecins de l'hôpital Georges-Pompidou doivent encore délivrer un certificat médical et une autopsie doit être réalisée prochainement, indique l’agence de presse.

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