Accusée de relayer des menaces de mort à l’encontre de Macron, Raquel Garrido répond

© SputnikL'acte 62 des Gilets jaunes à Paris, le 18 janvier 2020
L'acte 62 des Gilets jaunes à Paris, le 18 janvier 2020 - Sputnik Afrique
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L’avocate de La France insoumise s'est expliquée après avoir relayé dans un tweet un message publié sur les réseaux sociaux qui reprend des chants de grévistes à Caen rappelant la décapitation de Louis XVI.

L’ancienne porte-parole de La France insoumise, Raquel Garrido, s'est vue accusée par nombre d’internautes d’avoir publié sur les réseaux sociaux un message menaçant à l’encontre d’Emmanuel Macron.

Ainsi, le compte Twitter Gilets jaunes Caen a, samedi 18 novembre soit lors de l'acte 62 du mouvement, posté une vidéo, aujourd'hui indisponible, légendée des paroles des chants de ce jour-là:

«Louis XVI, Louis XVI, on l'a décapité, Macron, Macron, on peut recommencer…»

Raquel Garrido a repris ce tweet en y ajoutant un commentaire: «En prévision de la grève du 21 janvier».

En effet, Louis XVI a été exécuté le 21 janvier 1793.

Réponse aux «amis macronistes»

Accusée par certains - surtout par des élus macronistes - de relayer des menaces de mort contre le Président, la candidate aux prochaines municipales à Bagnolet, s’est manifestée ce 19 janvier:

«Je crois que vous devez relire l'histoire de France, a-t-elle répondu à un étudiant qui l'accusait d'incitation à la haine. La mort de Louis XVI est précisément un acte de la fondation de la République. Admettez que la monarchie présidentielle est incompatible avec la République.»

Elle a également apporté des précisions au sujet de son tweet, indiquant que «le peuple est moqueur» et s’adressant aux «amis macronistes».

«Vous manquez totalement d’autodérision, comme lorsque Macron a fait poursuivre les décrocheurs de portrait dans les Mairies», a-t-elle noté.

Raquel Garrido, chroniqueuse et femme politique, a toujours soutenu les manifestations et avait affirmé au micro de Sputnik en avril dernier qu’elle s’associait à «Jérôme Rodrigues et d'autres figures des Gilets jaunes».

Selon elle, «on a trop entendu d'insultes, vu trop de regards péjoratifs et méprisants à l'égard du peuple en général et des Gilets jaunes en particulier. Et ça ce n'est pas normal».

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