Enquête suite à la vidéo d’un ado tabassé à Étampes: «pas de victime, pas d’auteur» identifiés

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Après qu’une vidéo montrant un adolescent au sol tabassé par huit autres jeunes à Étampes a été partagée ce week-end au moins 130.000 fois sur Twitter, la police a ouvert une enquête pour établir s’il s’agissait d’une agression réelle ou d’une mise en scène. Pour l’heure, elle n’a pas de victime ni d’auteur identifiés.

Le commissariat de police d’Étampes (Essonne) a ouvert une enquête suite au signalement d’une vidéo partagée au moins 130.000 fois au cours du week-end sur laquelle un adolescent au sol est roué de coups par huit autres, relate Le Parisien.

Les policiers n’ont pas encore de certitude pour savoir s’il s’agit d’une agression réelle ou d’une mise en scène.

La scène se déroule à proximité du collège Jean-Étienne Guettard à Étampes. «Elle n'est pas datée», précise une source proche de l'enquête.

Vendredi 24 janvier, la police nationale a fait savoir, sur son compte Twitter, que «les enquêteurs de la plateforme de signalement des contenus illicites Pharos avaient été mobilisés ». La plateforme supervise entre autres les affaires similaires de «happy slapping» ou «vidéo-agression».

Pas de victime et pas d’auteur pour l’instant

Selon un témoignage du parquet d’Evry-Courcouronnes recueilli par Le Parisien, «le commissariat d'Étampes est bien en charge d'une enquête, pour l'instant nous n'avons pas victime et pas d'auteur.» Aucune plainte n'a pour l'heure été déposée.

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Selon une autre source proche de l'enquête, si cette vidéo semble montrer une agression, «il pourrait aussi s'agir d'une mise en scène. Il y a de nombreux rires, une prise de catch approximative, un des supposés agresseurs qui sourit. Et à la fin, l'adolescent agressé se relève et s'en va. Cela peut être une vraie agression mais cela peut aussi être faux. Sans le contexte nous ne pouvons pas savoir. C'est l'objet de notre enquête ».

Sur son compte Twitter, la police nationale a rappelé que « filmer une agression, c'est en être complice ». Et que les peines encourues, même pour avoir simplement partagé ce type de vidéo, peuvent aller jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

«C'est scandaleux. Nous allons être particulièrement vigilants sur ce genre d'agissements intolérables», a indiqué au média Bernard Laplace, maire d'Étampes, qui compte se saisir du dossier avec son adjointe aux affaires scolaires, dès lundi.
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