La Cour d'appel de Lyon a relaxé jeudi 30 janvier le cardinal Philippe Barbarin, jugé pour ses silences sur les abus sexuels passés d'un ex-prêtre du diocèse.
Le 7 mars dernier, le tribunal correctionnel avait condamné l'archevêque de 69 ans à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les agressions sexuelles commises par Bernard Preynat sur de jeunes scouts entre 1971 et 1991.
«Cette injustice est aujourd'hui réparée [...] le cardinal Barbarin est innocent», s'est félicité l'un de ses avocats, Me Jean-Félix Luciani, après le rendu de l'arrêt de la cour d'appel.
Le Primat des Gaules en titre, dont le pape a refusé la démission, avait immédiatement interjeté appel, ne s'estimant pas coupable devant la justice des hommes - il avait en revanche demandé «pardon pour (ses) propres fautes» lors d'une messe.
«Je n'ai jamais cherché à cacher, encore moins à couvrir ces faits horribles», a toujours dit le prélat, tandis que les victimes dénonçaient une «omerta» dictée par le Vatican.
Lors du procès en appel fin novembre, l'avocat général Joël Sollier avait réclamé la relaxe, dissociant le «cas individuel» du cardinal Barbarin et les «fautes morales et pénales» commises par l'Église face à la pédocriminalité dans ses rangs.
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