Le maire de Sanary-sur-Mer interdit aux habitants de sortir à plus de 10 mètres de chez eux

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Après avoir interdit à ses administrés d’acheter plus d’une baguette à la boulangerie, le maire de Sanary-sur-Mer a pris un nouvel arrêté les empêchant désormais de s'éloigner à plus de 10 m de chez eux, lutte contre le Covid-19 oblige.

Le maire de Sanary-sur-Mer, dans le Var, a décidé de renforcer davantage les mesures de confinement contre le coronavirus en interdisant aux habitants de sortir à plus de 10 mètres hors de chez eux.

«Cela limite les sorties à leur plus simple expression», a reconnu Ferdinand Bernhard auprès de l'AFP, après cet arrêté municipal réduisant de 200 mètres à 10 mètres la nouvelle distance maximale autorisée pour les balades des Sanaryens et Sanaryennes.

«C'est interdit le jogging, comme de promener son chien», insiste l'élu, qui avait déjà fermé les marchés: «Sinon tout le monde a toujours de bonnes raisons de sortir».

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Dans cette ville, ceux qui n’achètent qu'une seule baguette sont verbalisés
Les seules sorties autorisées sont donc d'aller faire ses courses. À condition de faire des achats groupés: «Pas question de sortir pour aller uniquement acheter le journal, puis de ressortir pour une carotte et ensuite pour une baguette», selon M. Bernhard.

Ce nouvel arrêté sera appliqué par les 12 policiers municipaux, à partir de lundi 30 mars: «Jusque-là nous serons dans la pédagogie, mais ensuite nous n'aurons aucun état d'âme», précise le maire.

Ces nouvelles consignes ont été transmises directement aux quelque 5.000 habitants de la commune, via une vidéo envoyée par courriel et diffusée sur le site de la ville ainsi que via Facebook.

«Le confinement est respecté par 99,5% des gens dans la commune, mais il reste une bande de récalcitrants qui risquent de propager la contamination, c'est eux que nous visons», a encore insisté M. Bernhard auprès de l'AFP.

Quant à l'amende en cas de violation de cet arrêté, elle sera de 135 euros, «le tarif du gouvernement». La somme sera reversée «aux soignants des hôpitaux: nous ne sommes pas là pour faire du fric, juste pour sauver des vies».

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