François Fillon épingle la gestion de Macron du Covid-19 en la comparant avec la grippe H1N1 de 2009

© Sputnik . Mikhaïl KlimentievFrançois Fillon
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L’ancien Premier ministre est revenu sur sa gestion de la crise de la grippe H1N1 en 2009. Avec à l’époque Roselyne Bachelot comme ministre de la Santé, il rappelle avoir fait le choix de stocker près de deux milliards de masques et 100 millions de vaccins. Une décision critiquée à l’époque mais qui aurait été la bienvenue aujourd’hui.

L’ancien Premier ministre François Fillon a défendu auprès du Figaro son bilan de la gestion de la grippe H1N1 avec Roselyne Bachelot en 2009. Il en a profité pour lancer une pique au Président actuel au sujet de ses décisions concernant l’épidémie de Covid-19.

French President Emmanuel Macron's communications advisor Sibeth Ndiaye is pictured at the Elysee Palace in Paris, France, Thursday, May 18, 2017. - Sputnik Afrique
Sibeth Ndiaye explique qu’une décision de Fillon a provoqué la pénurie de masques en France

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l’ancien chef du gouvernement avait décidé, en prévision d’une épidémie, de se préparer au maximum. À cette époque, la France comptait 94 millions de doses de vaccins et 1,7 milliard de masques. Début 2020, lors de l’apparition du coronavirus, il n’y avait plus que 150 millions de ces derniers.

«On a arbitré en se disant qu’on nous reprocherait beaucoup plus une catastrophe sanitaire qu’une erreur sur le nombre de vaccins commandés. C’est le rôle du politique par rapport aux scientifiques de trancher», a indiqué François Fillon au Figaro en une pique à Emmanuel Macron.

«On avait monté avec Roselyne un petit commando pour mettre en place l’approvisionnement en vaccins. Toute l’Europe en voulait. On s’était battu comme des lions pour forcer les laboratoires à nous donner les stocks de vaccins dont on avait besoin», a-t-il expliqué.

Roselyne Bachelot applaudie pour ses décisions 11 ans plus tard

En 2009, l’ancienne ministre de la Santé avait fait l’objet de vives critiques pour avoir appelé à la vaccination massive de la population et avoir constitué un immense stock de masques en prévention d’une épidémie qui ne s’était pas déclarée. Elle avait été alors accusée de «gaspillage des deniers publics». Sa décision semble bien mieux comprise actuellement, au vu des excuses voire des louanges qui se multiplient à son égard.

Son excès de zèle de l’époque est désormais une leçon pour l’exécutif, lequel est devenu la cible d’attaques de toutes parts pour sa gestion de la crise sanitaire, notamment concernant le manque de matériel médical.

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