Après sa visite ce matin à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, Emmanuel Macron s’est rendu à l’IHU de Marseille. Il doit y rencontrer le professeur Didier Raoult, selon BFM TV.
«L’entourage du chef de l’État était assez divisé quant à l’opportunité de se rendre à Marseille pour voir le professeur Raoult. La décision a donc été prise. C’est une journée consacrée au traitement», a annoncé la chaîne.
Selon BFM TV, «il y a sans doute une double volonté de la part du chef de l’État». La première «c’est de montrer son intérêt pour le protocole du traitement proposé par Didier Raoult».
«Et puis, il y a évidemment un intérêt très politique»: à en croire des sondages, de nombreux Français «fondent beaucoup d’espoir dans ce traitement».
Emmanuel Macron se rend à l'IHU de Marseille pour rencontrer Didier Raoult pic.twitter.com/CwElHCibX4
— BFMTV (@BFMTV) April 9, 2020
D’après l’AFP, M.Macron a été accueilli à l’IHU vers 15h45.
Ce déplacement, qui n'avait pas été annoncé, se déroule sans journaliste, comme celui effectué dans la matinée à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre pour rencontrer des équipes hospitalo-universitaires impliquées dans la recherche clinique sur le coronavirus.
Emmanuel Macron en visite au CHU du Kremlin-Bicêtre pour y rencontrer les soignants . Selon les info d'Europe 1: " il s'agit d'un déplacement sans presse, en délégation format réduit "
— Rachid Lamor (@lamor_rachid) April 9, 2020
Les seuls images que vous verrez sont donc celles-là . #ConfinementJour24 pic.twitter.com/gB3dBWDdTA
Le débat sur l’utilisation de la chloroquine
En France, le débat s'est cristallisé sur la chloroquine promue par le professeur Didier Raoult. Deux pétitions de plus de 300.000 signatures chacune demandent d'autoriser une prescription plus large de ce médicament, sans attendre la validation des études en cours.Pourtant, les essais sont indispensables pour «pouvoir tirer des conclusions pertinentes pour l'ensemble de la population», confirme à l'AFP Tabassome Simon, qui coordonne la recherche à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
En Europe, l'essai Discovery lancé le 22 mars dans sept pays vise à tester quatre traitements potentiels: l'antiviral remdesivir, l'association lopinavir/ritonavir, ces anti-rétroviraux combinés avec l'interferon beta et l'hydroxychloroquine, dérivé de l'antipaludéen chloroquine, tandis que d'autres patients recevront un placebo. De premières observations intermédiaires sont imminentes.
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