Les policiers et les pompiers ont reçu la consigne de «laisser brûler» là où il n’y a pas de danger de propagation dans les quartiers sensibles pour ne pas tomber dans des guets-apens, a assuré sur Twitter le journaliste police-justice de LCI et de TF1 William Molinié.
«En petite couronne et à Paris, il est désormais demandé aux policiers qui escortent les pompiers intervenant sur des départs de feu, de laisser brûler dès lors qu’il n’y a pas de danger de propagation, afin de ne pas s’exposer au risque de guet-apens.»
Cette consigne évoquée par le journaliste s’inscrit dans le même ordre d’idée que celle donnée aux policiers de la région parisienne par la salle de commandement de la préfecture de police.
«Éviter tout contact avec les perturbateurs»
«Suite aux phénomènes récents de violence urbaine sur l’ensemble de la région parisienne, une certaine prudence est à prendre en compte de la part des effectifs de voie publique. Il y a lieu d’éviter tout contact avec les perturbateurs sur les interventions ne représentant pas de danger ou de propagation d’incendie afin d’éviter d’avoir des fonctionnaires blessés. Il y a lieu de faire un usage raisonnable et raisonné de l’armement collectif», stipule l’instruction citée par Le Parisien.
En petite couronne et à Paris, il est désormais demandé aux policiers qui escortent les pompiers intervenant sur des départs de feu, de laisser brûler dès lors qu’il n’y a pas de danger de propagation, afin de ne pas s’exposer au risque de guet-apens.
— William Molinié (@WilliamMolinie) April 22, 2020
Castaner n’y voit pas de gravité exceptionnelle
Sibeth Ndiaye lui a fait écho en assurant le 22 avril qu’après quatre jours de tension celle-ci était «très largement redescendue».
Les violences ont éclaté dans plusieurs villes de la région parisienne après l’accident du 18 avril impliquant un motard et une voiture de police banalisée à Villeneuve-la-Garenne. L’homme a eu une jambe cassée après avoir percuté la portière du véhicule qui s’était arrêtée à un feu rouge.
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