«Allah Akbar», la Marseillaise qui «fait dégueuler», le rappeur Médine frappe de nouveau

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Dans un extrait de chanson posté sur son compte Instagram, le chanteur controversé Médine a suscité l’indignation par ses paroles provocantes et anti-France. Une énième polémique qui touche l’artiste habitué aux provocations.

Le confinement ne va pas à tout le monde. Le 3 mai dernier, le rappeur controversé Médine a posté sur son compte Instagram un court extrait d’une de ses nouvelles chansons. Dans ce freestyle, les paroles provocantes s’enchaînent: «Bientôt, je lève une victoire de la musique. Et je commence mon discours par "Allah Akbar"», «la Marseille même en gospel ça fait dégueuler».

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Dans ce même extrait, il déclare faire «un doigt d’honneur» au militant d’extrême droite et cofondateur du groupuscule Génération identitaire, Damien Rieu. Ne reculant pas devant une ultime provocation, il lui propose également de lui «[refaire] le dégradé au sabre».

Face à la réponse de Damien Rieu qui ironise sur Médine, le qualifiant de «vrai poète» sur Twitter, le rappeur s’est amusé, de son côté, de la visibilité donnée par ces controverses. «Merci pour les streams de "Dont Laïk" et "Bataclan", j’ai refais (sic) ma terrasse grâce à vous bande de cave [Balance, ndlr]» a-t-il indiqué sur Twitter.

​En janvier 2015, le rappeur était déjà sujet aux critiques à la suite de la sortie de sa chanson «Don’t laïk», une semaine avant l’attentat de Charlie Hebdo. Dans ce titre, on pouvait y entendre des paroles telles que «Crucifions les laïcards comme à Golgotha», ou encore: «J'mets des fatwas sur la tête des cons».

Polémiques à répétition

En 2018, il avait dû annuler ses concerts au Bataclan après des protestations sur Internet. Des utilisateurs des réseaux sociaux et des personnalités politiques avaient exprimé leur indignation quant à la venue du rappeur dans la salle parisienne où 90 personnes ont été tuées par un groupe djihadiste le 13 novembre 2015.

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