Dans la matinée du 15 mai, Emmanuel Macron a fait une visite dans l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, où les médecins avaient déjà longuement témoigné de leurs conditions de travail dégradées.
Face à ceux-ci, selon lesquels «un retour en arrière ne sera pas accepté» et qui insistent sur un «choc salarial», le chef de l’État a promis de «mettre fin à cette paupérisation» et est revenu sur la réforme du système de santé engagée il y a deux ans.
«On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée» car elle ne «portait pas assez de sens» et avait une «ampleur» et un rapport au temps «pas du tout suffisants compte tenu de l'état où était l’hôpital», a estimé M.Macron.
Il a reconnu qu’il était «convaincu qu'on était en train de changer les choses»:
«C'est très cruel pour moi-même», a-t-il ajouté, jugeant que «c'était une super stratégie mais à faire dix ans plus tôt».
Pas envie de revenir «à l’étape d’avant»
Mais «je n'ai pas envie non plus qu'on revienne à l'étape d’avant», a-t-il souligné, insistant sur l'importance de réorganiser l'hôpital public. C'est pourquoi «oui, on va investir», a promis le chef de l'État qui a affirmé avoir «demandé au ministre un travail express» de concertation, qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales.
La presse n’avait pas été prévenue de cette visite surprise du Président, le déplacement a donc été effectué sans caméras.
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