Agnès Buzyn assure qu'il n'y avait pas de «départ d’épidémie» lors de sa démission, se contredisant sur ses déclarations

© AP Photo / Alain JocardAgnès Buzyn
Agnès Buzyn - Sputnik Afrique
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L'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn a affirmé ce 3 juin sur RMC/BFM TV qu’«il n'y avait aucun départ d’épidémie» lorsqu’elle a quitté le gouvernement. Et pourtant, dans un entretien au Monde en mars, Mme Buzyn avait fait part de ses regrets de partir au moment où elle avait déjà aperçu la «vague du tsunami devant nous».

Ce 3 juin, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, désormais candidate à la mairie de Paris, a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFM TV, dont celles portant sur son départ et la propagation de la pandémie de coronavirus.

«Il n'y avait pas d'épidémie en Europe […]. Il n’y avait aucun départ d’épidémie quand je suis partie», a-t-elle notamment déclaré.

​«Je ne savais pas si elle arriverait, quand elle arriverait, quelle serait son ampleur, quelle serait sa gravité», a ajouté Mme Buzyn.

«La vague du tsunami devant nous»

Dans un entretien accordé au Monde en mars, l'ancienne ministre avait fait part de ses regrets concernant son départ alors qu’elle avait déjà aperçu la «vague du tsunami devant nous».

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«Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu», a-t-elle indiqué.

«Depuis le début je ne pensais qu'à une seule chose: au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting. J’ai vécu cette campagne de manière dissociée.»

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