Il piège sa maison avec des grenades, des cambrioleurs le font condamner

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Voulant cambrioler en septembre 2018 une maison d’Yvignac-la-Tour, près de Dinan (Côtes-d’Armor), des jeunes ont prévenu les gendarmes sur la présence de dispositifs explosifs qui ont été ensuite désamorcés. Le propriétaire, tout comme les voleurs, ont été condamnés le 9 juillet par la justice.

Le tribunal correctionnel de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) a condamné jeudi 9 juillet deux jeunes qui avaient tenté de cambrioler une maison piégée avec des explosifs ainsi que son propriétaire de 76 ans, rapporte France Bleu.

Les faits remontent à septembre 2018. Trois cambrioleurs qui voulaient s’introduire dans une longère d'Yvignac-la-Tour, au sud de Dinan (Côtes-d’Armor) ont prévenu la gendarmerie de la présence de dispositifs explosifs installés aux fenêtres et aux portes après avoir brisé un carreau.

Des démineurs sont arrivés sur les lieux pour les désamorcer, saisissant des grenades lacrymogènes, des canons avertisseurs, des cartouches et des gommes-cognes.

Le propriétaire, qui était à l’étranger au moment des faits, a été poursuivi par la justice pour «mise en danger de la vie d’autrui» ainsi que «détention d’un dépôt d’armes et de munitions».

«Il n’y a ni l’eau ni l’électricité»

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Devant le tribunal, il a assuré le 9 juillet avoir «un trop grand sens de la vie pour penser à tuer des gens» en expliquant qu’il avait «mis ces pièges dans l’idée qu’ils fassent peur». Selon lui, il ne pouvait pas installer d’alarme car «il n’y a ni l’eau ni l’électricité» dans cette maison héritée de son père.

La dangerosité des dispositifs a toutefois été confirmée par des experts. Selon eux, certains auraient pu tuer n’importe quel intrus tentant de s’introduire dans la maison.

Retour des cambrioleurs

À ce titre, les deux jeunes sont revenus quelques jours après le retrait des dispositifs pour voler des montres, un revolver et de l’argent. Ils ont été traduits en justice le 9 juillet et ont été condamnés à deux et trois mois de prison avec sursis.

Quant au propriétaire, il s’est vu attribuer une amende de 2.000 euros avec sursis et une interdiction de détenir des armes de catégories A et B pendant trois ans.

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