La start-up Loop Dee Science de Caen va bientôt mettre en vente un appareil de dépistage du Covid-19 baptisé LoopX capable de donner un résultat en 30 minutes, rapporte France Bleu.
#COVID19 #depistage
— Région Normandie (@RegionNormandie) August 7, 2020
📢La start-up caennaise @LoopDeeScience a mis au point, avec @CHU_Caen, un système de détection en biologie moléculaire rapide et précis (30 min).
🔬Baptisé "LoopXplore COVID-19" le kit sera très prochainement commercialisé avec l'aide de la @RegionNormandie pic.twitter.com/DTmR7aolPl
Mis au point en partenariat avec le centre hospitalier universitaire de Caen, ce petit boîtier carré bleu, qui tient dans une main, est facilement transportable et utilisable. Ainsi, pour mener le dépistage, il suffit d’introduire un prélèvement nasopharyngé réalisé au moyen d'un écouvillon dans le LoopX, d’appuyer sur un bouton et d’attendre une trentaine de minutes.
«Il permet de s’affranchir de certaines contraintes. On peut ainsi faire le test à proximité du patient. Il est particulièrement rapide et accélère le rendu de résultat. Ce qui permet de fluidifier les parcours de soins», explique à France Bleu Alexandre Drezet, directeur stratégie du CHU de Caen.
Utile dans un Ehpad et aux urgences
Cet appareil serait utile notamment dans un Ehpad et aux urgences en permettant de détecter une personne infectée par le Covid-19 dès son arrivée et de l’orienter vers le bon endroit pour éviter d’autres contaminations.
«Il est conçu pour être universel. On peut tester n’importe quel virus ou bactérie à partir du moment où l’on dispose de son code génétique», précise Stefan Gallard, co-fondateur de Loop Dee Science, notant que la start-up et le CHU de Caen vont à nouveau collaborer ensemble sur le virus de la grippe et de la rougeole notamment.
Le verdict doit être livré prochainement
La mise en vente de cet appareil de dépistage fabriqué par l’entreprise Eldim à Hérouville-Saint-Clair dans l’agglomération caennaise sera possible après la décision de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui doit être prise dans les prochains jours.L’hôpital espagnol de Santander et la région de Cantabrie sont déjà disposés à les acheter pour des maisons de santé. Son coût par unité ne dépasse pas 1.000 euros.
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