Cette ancienne gendarmerie abrite maintenant une ferme de champignons bio - photos

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Un frère et une sœur ont adapté les cellules d’une ancienne gendarmerie du XVIe arrondissement de Paris pour y cultiver des champignons en recyclant le marc de café des bistrots.

L’ancienne caserne du boulevard Exelmans, dans le XVIe arrondissement de Paris, abrite temporairement des réfugiés, des acteurs associatifs mais aussi des entrepreneurs grâce à l’association Aurore. Ainsi, une champignonnière bio a été aménagée dans quatre anciennes cellules par une sœur et un frère, raconte 20 Minutes.

Leur marque déposée s’appelle «Pleurotes de Paris». Ils s’en tiennent à la production de manière écoresponsable et font pousser les champignons à l’aide du marc de café récupéré auprès de trois «bars et cafés-restaurants du coin», explique le média.

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Les deux associés font pousser chaque mois entre 120 et 150 kilogrammes de leur produit phare, privilégiant le circuit court, donc le contact direct avec le consommateur en livrant eux-mêmes leur clientèle.

Un changement de cap

Le projet a été lancé il y a près de deux ans, son cofondateur, ancien urbaniste, s’étant intéressé à la valorisation des biodéchets et notamment du marc de café.

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Début 2019, il a intégré le centre d'hébergement d'urgence Les Cinq Toits, un projet d'innovation sociale temporairement logé dans l’ancienne caserne de gendarmerie du boulevard Exelmans.

En aménageant les cellules, qui ont parfaitement joué le rôle de caves, le jeune homme a pu y reproduire «une atmosphère de sous-bois» humide et ventilée. Il a été plus tard rejoint par sa sœur, venue l’épauler dans sa tâche.

Toujours en avant

Il leur semble important de prendre part à un développement durable, qui n’est pas pour eux qu’un phénomène de mode. Car «l’agriculture urbaine crée de l’emploi, du lien social et de la biodiversité».

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Les deux partenaires optent pour l’expansion bio et cultivent également différentes variétés de mini-pousses (pois vert, chou rouge, radis…) et s’apprêtent à commercialiser une gamme de tartinables bio. Après avoir optimisé l’espace de ces cellules et récupéré une cave supplémentaire, ils auront à trouver des locaux plus spacieux. Paris Habitat, propriétaire des lieux, devrait en effet récupérer ceux-ci fin août 2021 afin de construire des logements sociaux, précise 20 Minutes.

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