Mis à la porte d’un logement squatté, une mère de famille déclare vouloir y retourner

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Après avoir quitté le logement qu’elle squattait avec son mari dans les Alpes-Maritimes, une mère de famille espère pouvoir y retourner, le temps que la Justice tranche. Protégés d’une expulsion immédiate par la loi, les squatteurs avaient finalement quitté les lieux suite à une dispute conjugale.

Une mère de famille qui squattait un logement dans la région de Cannes a expliqué à BFM TV vouloir y retourner, le temps que la  Justice statue sur son cas.

Vénissieux - Sputnik Afrique
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Enceinte, elle s’était installée dans la maison secondaire de retraités lyonnais, en compagnie de son mari et de deux enfants en bas âge. En début de semaine, les squatteurs avaient finalement quitté les lieux suite à une dispute conjugale, et les clefs avaient été remises aux propriétaires, selon le procureur.

Mais la mère de famille se dit déçue de la manière dont se sont déroulés les événements, et fait part de sa volonté de réinvestir le logement squatté.

«Je souhaite retourner dans cette maison. On voulait rester jusqu’à ce que la décision de Justice soit prise. On aurait préféré que la Justice prenne elle-même une décision, qu’elle dise “sortez” ou “ne sortez pas”. Pas la police, de cette façon», explique la mère de famille à BFM TV.

Violences conjugales

Les squatteurs étaient jusqu’ici protégés d’une expulsion par la loi, ayant occupé le logement plus de 48 h. Mais peu après leur installation, une dispute conjugale a éclaté dans l’habitation, poussant la mère de famille à s’éloigner de son mari.

Cette dernière a alors demandé aux gendarmes de l’aider à récupérer quelques affaires à l’intérieur, afin de prendre ses distances avec son mari. Les forces de l’ordre ont accepté, lui assurant qu’elle pourrait revenir par la suite.

«Ils m’ont dit: “Votre mari va rester dans le logement et vous, vous partez, et vous revenez quand vous voulez. Il n’y a pas de problème», a affirmé la mère de famille au micro de BFMTV.

Les événements ont cependant pris une autre tournure, selon l’intéressée, qui assure que gendarmes lui ont ensuite refusé l’accès au logement et qu’elle a «été mise à la porte, limite de force».

Le mari a également fini par quitter le logement, avant d’être placé en garde à vue pour violences conjugales.

Auparavant, le cas avait attiré l’attention de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, qui avait déclaré sur CNews qu’il n’y avait pas de «défaillance de la justice» dans cette affaire. La ministre avait également promis de faire accélérer le dossier.

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