Avant la reprise de la mobilisation des Gilets jaunes à Paris, Didier Lallement a fait ce samedi matin une revue des troupes. Arrivé dans le secteur des Champs-Élysées, le préfet de police a prévenu qu’il fallait que les manifestations «se passent pacifiquement, qu’il n’y ait pas de destruction».
«Aujourd’hui sur Paris, ce sont une dizaine de manifestations qui ont été déclarées. Parmi ces dix manifestations, quatre venaient des Gilets jaunes. J’en ai interdit deux. Il en reste deux. Vous voyez qu’il reste une possibilité d’expression pour ceux qui veulent manifester leurs opinions. Il y avait deux manifestations qui consistaient à défiler sur les Champs-Élysées. Il ne peut pas y avoir de destructions, de chaos. Je les ai interdites», a-t-il déclaré au micro de BFM TV.
"Il ne peut pas y avoir, sur les Champs, de chaos", prévient Didier Lallement pic.twitter.com/9By6aluG47
— BFMTV (@BFMTV) September 12, 2020
Le préfet a pourtant précisé que 160 motards supplémentaires BRAV-M étaient mobilisés afin de garantir «un dispositif de mobilité, de réactivité». Il a également appelé au «respect des gestes barrières»
Nouvelles modalités pour chaque tir de LBD
Après l’annonce faite par Gérald Darmanin concernant de nouvelles modalités pour chaque tir de LBD, Didier Lallement a aussi assuré avoir «considérablement réduit (leur) usage»:
«De façon permanente, nous allons réduire ces tirs. Les superviseurs mis en place [par le ministre de l'Intérieur] veilleront au bon usage du LBD», a déclaré le préfet, selon BFM TV.Gérald Darmanin a annoncé vendredi 11 septembre que chaque tir de LBD lors de manifestations serait désormais soumis à l'accord d'un «superviseur» et qu'une nouvelle grenade à main de désencerclement (GMD), censée être moins dangereuse, serait utilisée dès samedi.
Cette annonce ne concerne toutefois que les effectifs de sécurité publique et les brigades de répression de l'action violente (BRAV), composées notamment des brigades anti-criminalité (BAC), car les CRS et les gendarmes mobiles porteurs de LBD étaient déjà soumis à la présence d'un superviseur, selon une source policière citée par l’AFP.
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